Merci et non merci
Je voulais dire tout d'abord un grand merci à celles qui m'ont soutenue ces derniers jours (mention spéciale à Miss Faithful, Pau et Enjoy, vos messages m'ont sincèrement touchée). Je n'oublie pas bien sûr toutes les autres qui me suivent depuis le début.
Aujourd'hui ça va, même si rien ne semble expliquer mes douleurs (2 échos et 2 analyses d'urine n'ont pas donné beaucoup d'éléments d'explication). Donc j'ai encore mal, j'ai encore peur, mais bon il faut que je prenne mon mal en patience en espérant que tout aille bien.
Également pour mettre les choses au clair, je comprends que mes plaintes puissent gêner certaines lectrices. Moi même j'ai parfois honte de moi. En effet, j'ai la chance, finalement d'être enceinte, alors que beaucoup de filles autour de moi sont encore en essai ou sont passées à autre chose (deuil de la maternité, adoption). Donc pourquoi, en plus, devrais-je me plaindre, avoir peur ? Je devrais être heureuse et me taire. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai longtemps hésité avant de revenir écrire sur ce blog, quelque part, je me disais que c'était indécent. Oui mais voilà, même si j'ai conscience de ma chance, j'ai quand même des peurs, des angoisses et aussi des choses positives à faire partager. Donc je comprends que certaines ne se sentent pas le courage de me soutenir dans les moments parfois difficiles que je traverse ces derniers temps. Je le comprends d'autant mieux que je ne sais pas si moi-même j'en aurais été capable. Tout ce que je demande, c'est que les rares personnes qui viennent faire un tour par ici, le fassent avec leur cœur, avec amitié ou tout du moins empathie. Or parfois j'ai des doutes. Je déteste le petit jeu du "qui a le plus mal". La souffrance ne se mesure pas. Je déteste que l'on compare telle souffrance à telle autre, c'est idiot et c'est blessant. Bref comprenne qui voudra, mais aujourd'hui je suis blessée et fatiguée. Vivement demain.