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La bonne étoile

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La bonne étoile
28 juin 2011

La naissance d’une étoile

 

Le titre est un peu pompeux je vous l’accorde mais bon, il faut me pardonner, car mon cœur dégouline de miel : ma fille est née ! Avec 15 jours d’avance, elle est enfin arrivée dans nos vies.

Cette nouvelle aventure, j’ai envie de continuer à vous la raconter mais pas sur ce blog. La page de la bonne étoile se tourne, une nouvelle histoire commence, qui sait, sur un autre blog ? Je vous ferai parvenir la nouvelle adresse dès que possible. En attendant, et si ma puce me le permet, je continuerai à suivre les aventures des bloggeuses qui m’ont fait l’amitié de me suivre. Je pense surtout à Miss Faithfull et Evelevetoi, 2 très belles rencontres que j’ai pu faire grâce à internet. Les filles, je ne vous lâche pas !

Merci à toutes celles qui ont suivi mon parcours et m’ont soutenue dans mes angoisses, mes doutes et mes joies.

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11 juin 2011

J-25… Au secours, ça approche !

Maman-Zen-Grossesse-Zen

 Plus que 25 jours avant la date prévue d’accouchement… Depuis le début du 9e mois, il y a quelques petits jours de cela, quelque-chose d’apparemment anodin a eu lieu : ma façon de compter les jours s’est complètement inversée. Finis les « Plus que quelques jours et j’aurai passé le 1er trimestre » ou les « Dans 4 jours, je serai pile poil à 6 mois et demi de grossesse », bienvenue les « Plus que 25 jours et j’accouche, maman j’ai peur !! ».

En fait, ça n’a rien d’anodin. Tout à coup, la grosse flemmarde et néanmoins stressée de la vie que je suis se rend compte qu’elle est très très loin d’être prête que ce soit sur le plan psychologique ou matériel !

Prenez la valise pour la maternité par exemple : vide, totalement vide !! C’est seulement cette nuit, à 3h21 du mat’ exactement, alors que j’étais tordue de douleur par une contraction (fausse alerte, bébé est encore au chaud), que je me suis dit : « Purée, ma valise !!! ». Résultat : dès le réveil, me voilà sur internet pour acheter les derniers éléments essentiels à un séjour en maternité (oui parce qu’en plus je n’ai pas tout acheté). Pour la chambre du bébé c’est pareil, rien n’est prêt. Les meubles sont montés certes mais la pièce est encore encombrée par un vélo elliptique, 2 commodes et un lit qui n’ont rien à y faire. Seul souci : je les mets où moi ces meubles ?

Le pire, c’est certainement ma préparation mentale proche du néant. Pourtant, j’ai mis 2 ans et demi à tomber enceinte grâce à la science. Bêtement, je pensais que cette attente avait des côtés bénéfiques. Je pensais que cela m’avait apporté une sorte de sagesse. Je me pensais que cela me rendait supérieure à ces filles qui tombaient enceintes honteusement rapidement. Ajoutez à ces 30 mois d’attente les 9 mois de grossesse : je DEVRAIS être prête non ? Alors pourquoi je flippe comme une malade en pensant à l’accouchement (maman, je veux pas avoir mal !!) ? Pourquoi je sens la panique m’envahir en imaginant la vie à 3 ? Pourquoi j’ai envie de pleurer en réalisant que la grasse matinée c’est définitivement fini ??? Pourquoi j’ai autant les chocottes ?

Ça me rappelle un blog très chouette que j’avais lu au début de notre parcours FIV (mais dont j’ai hélas perdu l’adresse). C’était le blog d’une fille qui avait bien galéré pour tomber enceinte. Elle et son mari avaient dû faire appel à un don de sperme en France (donc délais abyssaux). Finalement, l’histoire se terminait bien puisque au terme de ce long parcours c’est une jolie paire de jumeaux qui avait atterrie dans son utérus et dans leurs cœurs. Ben malgré ça, la maman, elle était complètement dépassée une fois ses enfants nés (en même temps des jumeaux, j’imagine même pas le chantier). Sur le coup, ça m’avait étonnée : ben quoi, les gens qui sont passés par l’AMP ne sont pas meilleurs / plus forts / plus calmes que les autres ?

Non bien sûr, les gens qui ont traversé des ouragans pour arriver au port sont autant si ce n’est plus vulnérables que les autres. Parce que l’arrivée d’un enfant, quelles qu’en aient été les circonstances, c’est toujours un sacré chamboulement, une page qui se tourne définitivement, une nouvelle vie qui commence, un grand saut dans l'inconnu. Heu il est où mon parachute ?

 

7 juin 2011

Une maladie méconnue : la psychose des fonds de culotte

00sans culotte (2)Pour mon grand retour sur la blogosphère, j’ai décidé de traiter d’un sujet grave, sérieux, avec lequel il ne faut pas rigoler : notre petite culotte. Ou plutôt la relation d’amour / haine, de fascination / répulsion qu’entretient toute femme avec ses slips, tangas ou autres shorties lors des essais bébé classiques, d’un parcours en assistance médicale à la procréation, puis lors d’une grossesse. Que du glamour quoi.

Je m’explique.

Le désir d’enfant ou les débuts de l’addiction
Tout commence le jour merveilleux où, des étoiles plein les yeux, un couple jeune, beau et plein d’avenir se dit avec des trémolos dans la voix : « Et si on faisait un bébé ? ». A ce moment précis, sans que l’on s’en doute un seul instant, vient de s’enclencher un mécanisme fatal qui va nous rendre, nous les filles, et parfois même un peu nos hommes, accrocs à la vérification de petite culotte pendant au mieux des mois, au pire des années.

On arrête la pilule. Pour que le bébé tant attendu pointe le bout de sa frimousse, il faut bien évidemment viser juste, c’est-à-dire faire touktouk (merci Miss Faithful pour cette choupinette expression) au moment de l’ovulation, enfin juste avant. Et comment fait-on pour savoir quand on ovule hein ??? Je mets au défi toute fille qui n’a jamais fait d’essais bébé d’en repérer les signes annonciateurs. Heureusement les laboratoires pharmaceutiques ont pensé à nous et concocté des tests d’ovulation. Super, y’a plus qu’à faire pipi sur la languette et attendre le verdict, en plus ça nous entraîne aux tests de grossesse. Sauf que les tests d’ovulation ça coûte cher, c’est rébarbatif (faire pipi plusieurs jours de suite sur la languette on a quand même autre chose à faire), c’est tue-l’amour (« Chéri, garde ton caleçon, faut que j’aille voir si j’ovule »). Passe encore quand on tombe enceinte rapidement. Mais par ici, vous le savez bien, ce n’est pas vraiment au programme. Et quand on attend des mois, puis des années, on jette ces foutus tests à la poubelle.

Et alors comment fait-on pour savoir qu’on ovule ??? C’est tout simple, il suffit de surveiller sa petite culotte religieusement. Et c’est là que le glamour et la séquence éducative commencent. Parce que, quand on va ovuler, normalement, on retrouve dans ses fonds de slip une merveilleuse glaire transparente et élastique. Celle-là même qui va aider les petits spermatozoïdes à remonter tout le bordel féminin jusqu’à l’ovocyte. Une fois qu’on a compris ça, on est foutu, on est définitivement accroc à la vérification maladive de ses fonds de culotte.

Après, il y a aussi l’attente des règles ou des non-règles : va-t-on être enceinte ce mois-ci ? Et qui sera la première à nous annoncer la mauvaise nouvelle hein ? Ben voui notre petite culotte, qu’on commence sacrément à détester.

Ensuite, il y a les doutes entre deux FIV. Personnellement, j’ai eu le bonheur de ne pas connaître ça. Mais combien de filles ont connu les dérèglements liés aux traitements hormonaux (n’oublions pas qu’une FIV c’est au minimum 2 picouzes par jour pendant 15 jours) ? Après avoir subi le verdict négatif du test de grossesse, vient le questionnement : est-ce que j’ai mes règles ou non ? Comprenez : est-ce que les traces jaunes, marron, orangées que j’admire sur le coton ou la dentelle de mon slip sont bien des règles ? Oui c’est glamour, je vous avais prévenu.


La grossesse ou l'aggravation de la psychose
Il ne faut pas croire qu’une fois enceinte le psychottage de fond de culotte s’arrête. Car c’est encore pire. Perso, j’ai dû passer des heures aux toilettes les premières semaines à aller vérifier si je n’avais pas de pertes de sang.
Puis l’angoisse des pertes de sang passe un peu mais il y a les autres pertes. Et on se retrouve à aller voir sur Google si d’autres filles ont, comme nous, eu des pertes jaunâtres-orangeâtres-brunâtres à 8 semaines de grossesse, 3 jours, 4 heures et 52 minutes…
Passé le premier trimestre, on se détend un peu et on lâche un peu sa petite culotte. Mais quand même docteur, c’est normal ces tâches blanchâtres-transparentes-et-visqueuses ??

Et là, alors qu’on commence à peine à faire la paix avec ses dessous, voilà qu’on rentre dans le 9ème mois de grossesse. Et là, au cours de préparation à l’accouchement, la sage-femme nous parle de la fissure de la poche des eaux. Késako ? Ben, en fin de grossesse, on perd les eaux c’est bien connu. Parfois on les perd pendant l’accouchement, parfois à la maison, dans le bus, au restaurant, dans la rue. Bref n’importe où. Quand il s’agit d’une rupture nette et franche, ça dégouline et ne laisse pas place au doute. Direction la maternité.

Mais il arrive aussi qu’il y ait une fissure de la poche des eaux. Et la fissure c’est une vraie saloperie, une vraie vicelarde qui nous fait renouer brutalement avec notre addiction à la vérification de fond de culotte. Car la fissure peut se manifester par de petits écoulements discrets. Comme des gouttes d’eau. Et dans le doute, il vaut mieux aller vérifier auprès d’une sage-femme.


Résultat sur une anxieuse comme moi : 4 jours après le cours où on m’a parlé de la fissure, j’étais à la maternité. Docteur, j’ai eu de grosses pertes ce matin, pas comme d’habitude. Et là on ne se fout pas du tout du tout de votre poire au contraire : on vous demande des détails. Est-ce que les pertes étaient liquides ? Blanches ? Transparentes ? Visqueuses ? Régulières ? Isolées ? Colorées ? Votre slip était-il trempé ou juste légèrement humide ? Et malgré des mois d’expérience, on ne sait pas toujours quoi répondre !

Heureusement qu’à la maison on a montré notre culotte… à notre mari… ! « Chéri, tu veux pas me dire ce que tu penses de mes pertes ? » Et la honte suprême c’est d’avoir le mari qui répond aux questions à votre place : « Non, non c’était pas visqueux je vous le garantis, je l’ai vu de mes propres yeux ».


Voilà à quoi mène la psychose du fond de culotte : à une disparition totale de la moindre pudeur entre un homme et sa compagne (sans compter les innombrables fois où le mari a assisté aux écho et autres touchers vaginaux de sa femme, mais ça c’est une autre histoire).

Mais je vais vous dire : je m’en fous. Jusqu’à la fin de la grossesse et si j’ai encore des doutes, je materai religieusement mes fonds de culottes et les montrerai à mon prince charmant si besoin. Et puis après, j'aurais d'autres fonds de couche à regarder avec amour. L'addiction n'a pas de fin.

6 mars 2011

Tout ce que vous n’avez JAMAIS voulu savoir sur l’accouchement, l’épisiotomie, les déchirements…

Comme vous le savez, je suis un peu maso. Dès que j’ai mal quelque part, je file sur Internet rechercher les mots-clés les plus improbables du style : « infection urinaire + 18 SG + inquiète » ou encore, plus trash « mal de ventre + pertes jaunes/orangées + 13 SG+2 + méga stressée ». Les réponses m’apportent rarement du soulagement puisque, dans l’inondation de réponses qui découlent de ma requête, il y a toujours une nana à qui il est arrivé un truc horrible et qui adore le raconter sur la toile, histoire de punir les grosses masos comme moi qui tendent le bâton pour se faire battre. Quelque part, c’est bien fait pour moi.


Mais là où je crie mon innocence, c’est en matière d’accouchement, péridurale, épisiotomie et autres réjouissances. Pour le coup, JE NE VEUX RIEN SAVOIR. Parce que j’ai encore assez de neurones pour savoir que si je me mets la rate au court-bouillon dès à présent, s’en est définitivement fini de ma santé mentale.

Et c’est pourtant là que le bât-blesse.
Car les gens (entendez surtout les femmes-qui-ont-déjà-eu-des-enfants-et-qui-adorent-distribuer-des-conseils) adorent raconter leur accouchement, surtout si celui-ci s’est mal passé. Je sais pas, ça doit remplacer une psychothérapie, en moins onéreux et en plus sadique. Encore si je demandais qu’on me raconte. Si je me traînais par terre en suppliant : «  Racontez-moi comme vous avez souffert, comme vous avez morflé et n’oubliez pas les détails les plus gores. Vous avez pissé le sang ? Failli mourir ? Vous vous êtes chié dessus devant tout le staff et devant votre mari horrifié (quand celui-ci n’était pas déjà en réanimation suite à un malaise suscité par la splendeur de l’enfantement) ? Après vous avez fait une dépression ? Vous êtes devenue incontinente ? Dites-moi tout je vous en supplie ! »

jaime_pas_les_gens_image
Mais rien, niet, nada. Je ne demande rien. Je me contente de passer avec mon gros bide. Et là s’en est fini pour moi. Il faut croire que le simple fait d’être enceinte implique que l’on veut absolument entendre le récit de la grossesse des autres. L’autre jour, je me suis retrouvée dans un véritable traquenard, encerclée par 3 mères qui VOULAIENT me raconter. Je n’en suis pas sortie indemne, mais riche de quelques angoisses supplémentaires (trisomie 13, accouchement sans péridurale « Mais ne t’inquiète pas hein ça fait pas mal », mouais, incontinence anale…) et d’un merveilleux conseil donné par ces charmantes mamans : « Et surtout ne stresse pas trop hein, ce n’est pas bon pour ton bébé ». Et je vous jure que c'est véridique.

23 février 2011

Rire ça fait du bien !!!

rireQuoi ????? BonneEtoile poste 2 jours de suite ??? Incroyable non ??? Un truc de grand malade ! Non je vous rassure, je pense continuer à m'en tenir à mes 1 à 4 posts par mois. Y'a un truc qui me contrarie malgré tout, c'est que j'aimerais bien vous faire rire. Mais je dois bien me rendre à l'évidence : je suis pas vraiment tordante en ce moment et pas vraiment douée pour le stand up virtuel.

Alors plutôt que de vous laisser fuir les pages de mon blog, j'ai décidé de partager avec vous l'humour de Maxi Best of Mc maman. Son post Les bébés c'est quand même des grosses feignasses m'a fait hurler de rire devant mon PC.

Franchement, allez-y faire un tour, je parie que ça va vous faire le plus grand bien !!!

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22 février 2011

Bonne Etoile : 1 - Thyroïde : 0

Sans_Tom_et_JerryEncore une fois, ma bonne étoile a vaincu. Du haut de sa dizaine de centimètres et de ses quelques grammes, elle a foutu une sacrée pâtée à cette emmerdeuse de thyroïde.Pourtant le combat était inégal : imaginez une petite étoile de quelques semaines face à une vieille thyroïde de 33 ans avec toute son expérience et tout et tout. Peu d'entre nous auraient parié sur la petite étoile. "Elle va se faire bouffer toute crue", "Elle fera pas le poids", "En plus une thyroïde c'est vicieux, c'est bien connu"... Les pronostics étaient vraiment mauvais... Et dans ma petite tête prête à échafauder les pires scénarios, l'issue était connue d'avance.

Je me voyais déjà opérée en urgence de la thyroïde pour cause de nodules malins, et je tremblais à l'idée que l'on trouve des métastases... (je sais, je suis grave, j'assume pas tellement mais en fait, j'ai pas le choix, allez savoir pourquoi j'ai hérité d'un cerveau aussi tordu et tourmenté).

Donc au lieu d'une opération et du choix de mon cercueil, j'ai eu droit à un coup de fil à mon endocrinologue. Rappelez-vous, celui-ci m'avait expliqué qu'il ne m'appellerait "qu'en cas de souci". A vous, qui êtes des gens équilibrés, ça ne vous semble peut-être rien, même banal. Mais pour moi, cette petite phrase assassine annonçait les pires tourments : je me suis mise à détester mon téléphone, à ne pas vouloir qu'il sonne, plus jamais, à le regarder comme un condamné à mort dévisage son bourreau.

Les résultats devant être transmis à mon médecin dans les 15 jours, j'étais, 2 semaines jour pour jour après la cytoponction, au bord de l'apoplexie. Toute la matinée, j'ai attendu, redouté d'entendre la sonnerie de mon portable.

La matinée a passé... Il n'a pas sonné.

L'heure du déjeuner a passé... Il n'a pas sonné.

14 heures, 15 heures, 16 heures... Toujours rien.

Vers 17 heures, morte de trouille, je prends mon courage à 2 mains et compose le numéro de l'endocrinologue. On me répond tout de suite. "Bonjour madame, c'est Madame BonneEtoile, j'appelle pour mes résultats". "Bonjour Madame, c'est le docteur Thyroïde à l'appareil". Eh merde, je l'ai pris pour sa secrétaire, quelle nouille je fais !

"Les résultats sont bons".

Inutile de vous décrire la vague de soulagement qui m'a submergée à ce moment-là. J'étais encore au bureau et j'ai heureusement trouvé une bonne amie pour pleurnicher de joie dans ses bras.

Bon ma thyroïde, il faudra quand même que je la surveille parce qu'avec ses 13 nodules c'est comme même une emmerdeuse.Mais pendant ma grossesse on me fout la paix, juste une petite prise de sang d'ici l'accouchement. C'est tout ce que je souhaitais, qu'on laisse mon étoile tranquille, après on verra bien, ce sera une autre histoire.

Merci à vous toutes qui m'avez soutenue dans cette période difficile, merci à Monsieur BonneEtoile qui a assuré comme une bête, toujours rassurant, toujours solide quand moi je me délitais, et puis merci à ma petite étoile, qui veille sur moi autant que moi je veille sur elle. Je t'aime ma puce.

30 janvier 2011

Un jour leur bébé viendra...

Aujourd'hui je voulais juste faire une petite dédicace à ma copine Miss Faithful qui vit une attente difficile, que ne connaissent que trop bien toutes les filles qui sont passées ou passent par l'assistance médicale à la procréation.

coeur_et_bougieJe te dédie cette petite photo (que j'ai lamentablement volée sur google image comme toujours !!), parce que, plus il y a de bougies allumées, plus l'espoir est grand...

Cette bougie également pour mes copines de Doctissimo qui vivent des moments difficiles. Gridou, Feerie, je pense à vous très fort.

Cette bougie enfin pour mon amie et son Babychou, en espérant que sa lueur et sa chaleur portent jusqu'au Vietnam, pays vers lequel son cœur de maman est tourné depuis 8 mois déjà.

Et cette bougie aussi pour toutes celles qui ont besoin d'espoir (Canyus, Tsett !!), qui se sentent seules, qui ont besoin d'y croire encore.

Merci à toutes d'être là !

26 janvier 2011

Ecrire réduit l'anxiété, il paraît. Bon ben y'a du boulot...

comment_ecrire_une_lettre_damourJe m'en doutais un peu mais cela m'a été confirmé il y a peu par un lien posté sur le blog La-pma-et-moi : écrire réduit l'anxiété. Ouais. Bon l'article parle en fait surtout d'une étude réalisé sur des étudiants avant un examen. En gros, ceux qui avaient déversé leurs appréhensions sur le papier quelques minutes avant l'épreuve, du genre : "J'ai pas assez révisé, je suis qu'une merde, j'y connais que dalle moi à la physique quantique, et d'ailleurs c'est quoi ce truc" (ça c'est pas dans l'étude, c'est une création personnelle). Ceux-là avaient de meilleurs résultats que ceux qui n'avaient rien écrit ou qui avaient écrit quelque-chose de totalement hors sujet, par exemple la liste des ingrédients pour réaliser une blanquette de veau ou une dissertation sur le pouvoir de nuisance du gouvernement actuel (mais là je m'égare).

Cet article m'a fait réfléchir car j'ai plutôt tendance à me renfermer comme une huître quand je vais très mal (eh oui, malgré les apparences je n'écris sur ce blog que lorsque je remonte un peu à la surface). Or, il semblerait, de manière scientifiquement prouvée, qu'écrire sur mon mal être me ferait le plus grand bien. J'extrapole un peu c'est certain, car il n'est pas garanti que mon niveau d'anxiété soit comparable à celui d'un adolescent boutonneux à deux doigts de rater son BEPC blanc. Mais même si les enjeux ne sont pas les mêmes, je pense qu'il y a une part de vrai dans ce constat : écrire réduit l'anxiété.

Si écrire peut me faire du bien, pourquoi m'en priver ? C'est donc un peu grâce (ou à cause de, c'est vous qui jugez) à cette réflexion que j'écris aujourd'hui sur ce blog. Et pourtant, mes voyants internes indiquaient tous que je n'allais pas réécrire de sitôt :

- hier, journée bénite de la ponction : j'ai fait la gueule toute la journée. Pas la gueule de mauvaise foi, où on se dit "Vous me faites tous chier, je dirai pas un mot, na". Non la vraie gueule, celle où on a juste envie de rien faire, envie de rien dire. Celle des jours noirs, où on est persuadé que de toute manière notre vie est foutue. Toute l'après-midi c'est ma mère qui a subi ce formidable mutisme. Elle a pourtant tout essayé pour me dérider, m'a raconté des blagues, des anecdotes, des ragots, m'a payé un restaurant. Rien à faire, je n'ai pas réussi à aligner trois phrases ni à décrocher un sourire.

- tous les soirs je pleure. Et cet après-midi, ça a même débuté à 16h30. Ça commence toujours de la même manière : une vilaine idée réussit à squatter un coin de mon cerveau malade. Celui-ci se met aussitôt à échafauder des théories toutes plus glauques et noires les unes que les autres. Si je ne stoppe pas rapidement le processus, je suis foutue. Et ces derniers jours, je ne stoppe pas grand chose. Les scénarios catastrophes les plus élaborés se mettent à défiler dans ma tête. Et me voilà toute seule à sangloter sur mon canapé, incapable d'appeler qui que ce soit à l'aide.

- je persiste à ne pas répondre à 80% des appels téléphoniques. Évidemment, cet aspect là est particulièrement problématique puisqu'il me coupe de l'aide éventuelle que mes proches pourraient m'apporter. Pourquoi je ne réponds pas ? Parce que certains ne savent pas que je suis enceinte, et encore moins que j'ai des nodules dans la thyroïde. Aller expliquer ça me prendrait vraisemblablement un temps et une énergie dont je ne dispose plus. L'autre solution serait de faire semblant. Faire semblant que tout va pour le mieux au pays des Bisounours, merci. Et ça, j'en suis aussi incapable. L'avantage reste que j'évite de tomber sur des téléopérateurs et d'être désagréable avec eux.

Malgré tout cela, j'ai décidé d'écrire aujourd'hui. Et je ferai peut-être ainsi les prochains jours, enfin je l'espère. Parce que c'est vrai que je me sens mieux maintenant qu'avant de commencer à écrire. Pourvu que ça dure.

Pour conclure, voici un lien vers un petit article intéressant sur le sujet : c'est ICI.

20 janvier 2011

Vaincre la dépression et la cytoponction

Comme prévu, ma visite chez l'endocrinologue (130 euros au passage, ça fait mal), s'est soldée par ce que je craignais : une ordonnance pour une cytoponction des deux plus gros nodules. L'événement aura lieu mardi soir mais je n'aurais les résultats que 2 semaines plus tard... Encore de quoi passer de bonnes soirées détendues...

Niveau moral, ça va de mal en pis, à tel point que mon généraliste m'a arrêtée une semaine et prescrit des antidépresseurs. J'ai réussi à avoir un rendez-vous aujourd'hui avec le psychiatre de la maternité pour savoir ce qu'il pensait de mon cas. Bon pas de surprise au niveau du diagnostic : dépression. Quant à la prescription, il pense aussi qu'il faut que j'avale mes petites pilules tous les matins, sous peine de faire une méga dépression post-partum, ce qui n'est pas souhaitable... Ce serait il est vrai une drôle de façon d'accueillir ma bonne étoile après autant d'attente. Donc je pense que je vais me résoudre à aller à la pharmacie et à prendre ma drogue. Ce n'est pas tant que je ne suis pas coutumière des petites pilules blanches, mais là, enceinte, ça me fait vraiment chier. En même temps, ça serait bien que j'arrête de chialer toute la journée et de me réveiller en hurlant en pleine nuit parce que j'ai rêvé que mon chien était mort (ben voui, je l'aime grave mon toutou).

depression_van_gogh

Dépression, Van Gogh

Tout ça pour dire que la décision de prendre des antidépresseurs n'est pas chose facile, de surcroît quand on a un petit être dans le bidou et je me serai bien passée de ça. Mais voila, je suis une petite nature depuis presque toujours (enfant, j'étais pourtant une boule d'optimisme, allez comprendre) et il faut bien que je me résigne à ne pas être le roc que j'aimerais être.

Comme vous l'avez aussi remarqué ma tendance "autiste" s'est gravement renforcée ces derniers temps, ce qui est, aussi, un symptôme de mon magnifique état dépressif. Je n'arrive pas à écrire, à aller prendre des news de mes copines sur le web, je ne réponds presque plus au téléphone. Bref je m'isole et c'est con, car je me dis qu'un de ces jours, je vais me retrouver seule comme une clocharde. J'ai l'impression de que même mon chien commence à en avoir la claque de mon état et projette de faire une fugue chez les voisins... Bon vous avez compris, c'est une façon détournée d'implorer votre clémence. Sachez encore une fois que mon silence ne veut pas dire que je me désintéresse de vous. Je vais être gravement mièvre mais je voudrais dire à Pauline, Céline, Aurélie, Tsett, Canyus, Gridou, Miss Faithfull, Emilie, Sophie (et les autres !) : je ne vous oublie pas et espère que vous ne me tiendrez pas trop rigueur de mon abominable égocentrisme actuel.

D'ailleurs, comme j'assume mal mon état, je vais essayer de requinquer avant de réécrire sur ce blog ou un autre. Plein de bisous à toutes et merci, un grand merci à toutes celles qui ont suivi mon histoire, même brièvement, sur ce blog. Chaque commentaire a été un cadeau :)

15 janvier 2011

Connasse de thyroïde

6a00d83451bf8c69e20120a5b15f93970c_500wiJe sais que je ne devrais pas parler comme ça. Et encore moins l'écrire sur un blog dédié à ma bonne étoile, qui est pour moi un concentré d'innocence et de délicatesse. Mais là je ne peux m'en empêcher, il faut que ça sorte et je suis sûre que ma bonne étoile, dans sa grande sagesse, saura me comprendre et me pardonner.

Pourquoi faut-il que ma thyroïde, qui m'a fichu une paix royale pendant plus de 30 ans, vienne me compliquer la vie maintenant, alors que j'en suis à 14 semaines de grossesse, que je commençais tout juste à me sentir un peu mieux, à y croire, à me réjouir de ce qu'il m'arrivait ? Pourquoi faut-il que cette connasse se manifeste MAINTENANT, alors qu'il aurait juste fallu qu'elle se tienne tranquille pendant quelques mois avant de me polluer la vie ?

Tout a commencé il y a un mois lorsque j'ai fait l'examen sanguin du premier trimestre. J'ai bien reçu le papier chez moi et vu que pas mal d'indicateurs déconnaient et dépassaient les bornes. Mais je n'y comprends rien et j'avais la flemme de me rendre folle en allant chercher des réponses sur internet. J'ai fait confiance aux médecins. Je me suis dit : "s'ils ne disent rien, c'est que tout va bien, arrête de voir le mal partout" (comme quoi je suis capable de me raisonner parfois). Donc j'oublie ça et c'est confiante que je me rends chez la gynécologue le 7 janvier dernier... Sauf que la première chose qu'elle me dit est : "Il y a un souci avec votre thyroïde". Mon dosage est trop bas ce qui dénote une tendance à l'hyperthyroïdie. Au programme des réjouissances : une autre prise de sang avec plein de dosages et une échographie  de cette foutue thyroïde. L'écho, je l'ai faite hier et le résultat m'a affolée totalement : ils ont dénombré par moins de 13 nodules répartis dans les 2 lobes : 10 sont des micro-nodules (donc pas inquiétants d'après ce que j'ai compris), 3 sont plus gros dont 2 supérieurs à 1 centimètre et hypervascularisés (donc un peu plus inquiétants).

Inutile de vous dire que j'ai quitté le cabinet en pleurs. Pourtant, dans 95% des cas, les nodules sont bénins. Oui OK, mais avec la poisse que je me traîne, je me dis que ça va être pour ma pomme de me chopper un cancer alors que je suis miraculeusement enceinte. En plus, une amie proche l'a choppé elle ce fameux cancer, à même pas 40 ans. Alors évidemment, je me vois déjà comme dans les films américains de série B, obligée de choisir entre ma vie et celle du bébé... C'est con peut-être mais je flippe horriblement. Je vois un endocrinologue lundi, lui me donnera la marche à suivre mais je pense que je vais devoir passer par une cytoponction avec attente infernale des résultats...

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